Pour préparer la journée de mobilisation du 10 octobre
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La réunion de l’intersyndicale Fonction Publique appelle à l’action le 10 octobre ; vous trouverez le communiqué ici : http://www.fsu.fr/Fonction-publique-mobilise-e-s-le-mardi-10-octobre.html
L’unité de l’ensemble des fédérations de la Fonction Publique pour appeler à une journée d’action sous forme de grève est un événement. Cet appel ouvre des perspectives nouvelles et peut permettre de montrer que l’unité syndicale paie et que que la construction d’un mouvement Fonction Publique ne s’oppose pas à l’action interprofessionnelle mais au contraire la nourrit et l’amplifie.
Pour la FSU, il faut donner un retentissement national aux colères qui s’expriment sur le terrain face à l’ampleur des attaques que subissent les fonctionnaires. Tous les militants le disent car ils le ressentent : le mécontentement est fort. Il faut désormais le traduire en mobilisation.
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Il s’agit bien de continuer à participer aux actions contre les ordonnances détruisant le code du travail, en particulier les manifestations du 21 septembre.
Il s’agit donc pour nous d’ouvrir un nouveau front, celui qui doit permettre à la colère de tous les personnels de la Fonction Publique de s’exprimer largement. Ce que nous avons de mieux à apporter au mouvement social en ce moment, c’est la mobilisation massive des fonctionnaires ; leur victoire, même partielle, serait un coin enfoncé dans la feuille de route libérale du gouvernement, et dès lors permettrait de réouvrir le jeu sur tous les sujets actuellement abordés et peser sur les chantiers futurs (retraites, réforme de la formation professionnelle...)
– Il faut démontrer que l’appel à la grève a un sens fort et que, lorsqu’elle y recourt, la FSU s’engage avec détermination dans sa réussite.
Il doit être clair dans la tête de tous les militants, et partant de tous les personnels que nous rencontrerons d’ici le 10 octobre, que nous nous engageons dans cette grève pour gagner, et que nous sommes absolument convaincus qu’une grève massive des fonctionnaires est de nature à faire reculer le gouvernement, au moins sur des mesures partielles (le jour de carence est l’exemple même de mesure « gagnable » car tout le monde sait, y compris le gouvernement, qu’elle ne fait quasiment pas faire d’économies au budget de l’Etat, elle a "seulement" une fonction stigmatisante des fonctionnaires).
Le gouvernement a bien conscience que des centaines de milliers de fonctionnaires en grève et dans la rue, ce qui serait inédit, contribueraient à propager la contestation, surtout si celle ci continue dans d’autres secteurs. Il n’est pas vrai que les grèves « ne servent à rien ».
Les suites de l’action du 10 octobre dépendront bien entendu du taux de grévistes et du nombre de manifestants, mais d’ores et déjà nous devons assurer l’ensemble de nos collègues que la FSU est déterminée et ne lâchera pas.
L’enjeu de la réussite de cette mobilisation est donc quasi vital pour le syndicalisme auquel nous croyons, nous devons toutes et tous y travailler d’arrache pied d’ici le 10 octobre : programmer des heures syndicales dans nos S1, prévoir affiches et matériel, populariser la date et les enjeux partout où nous le pouvons, etc.
C’est vraiment le moment d’y aller...